Les Débuts
Les Origines
13 500 m² appartenant à la Société Sportive des Cormorans. Située route départementale 53, entre le bourg et Saint-Guénolé. Connu de tous sous le nom de « la piste » (ancien vélodrome), ce terrain a servi à toute la jeunesse de 1905 à nos jours.
De l'Angleterre à Penmarc'h
Au lendemain de la guerre 14-18, une vague venue d'Angleterre déferle sur la jeunesse : le football. Pratiqué par les soldats sur le front pendant les accalmies, il arrive à Penmarc'h.
Sous l'impulsion de directives préfectorales incitant au sport, un groupe de bénévoles se réunit le 15 novembre 1920 sous l'égide du maire Pierre-Jean Larnicol. C'est l'acte de naissance officiel.
Président : Pierre Volant (Hôtelier)
Vices-Présidents : Victor De Cadenet & M. Tréguier
Secrétaire : M. Le Bihan • Trésorier : M. Bothuon
Les Premiers Joueurs :
Fravallo (Capitaine), Stéphan (Gardien), Duigou, Loussouarn, Quénet, Coant, Drézen, Quiniou, Le Pape, Durand, Guénolé, Péron, Jacob.
L'Été 1920 : Les "Gars de St-Gué"
Tout a commencé un peu avant l'officialisation, durant l'été 1920. De jeunes collégiens s'amusaient sur la plage ou sur le terrain de la ferme de Marc Le Pape, près de la chapelle de la Joie. Ils n'avaient pas de nom, pas de couleurs, juste l'envie de jouer. On les appelait « Les gars de St-Gué ».
Les déplacements se faisaient à bicyclette, en camion de marée ou dans le petit car de Pierre Volant. On imagine la joie et l'ambiance !
1923 : La Structuration
En 1923, un nouveau cap est franchi. De nouveaux statuts sont adoptés avec une ambition claire : « la franche camaraderie ».
- La Devise est née : « Unis pour être forts, et forts pour être bons ».
- Le Nom est figé : Les Cormorans Sportifs de Saint-Guénolé.
- Les Couleurs sont choisies : Le Noir à parement Jaune.
- Omnisports : Création des sections Athlétisme, Basket et Tennis de Table.
Les Années 30 : L'Âge d'Or à Keryet
De 1928 à 1930, les Cormorans s'installent officiellement à Keryet. L'équipe mixe désormais les talents de tous les quartiers (Saint-Guénolé, Bourg, Kérity, Saint-Pierre).
On voit même arriver des renforts de Pont-l'Abbé comme Corentin Nignon et André Le Gall. Ils arrivaient sur une grosse moto ! Les gamins perchés sur le virage du vélodrome hurlaient : « Les voilà, ils arrivent ! ». Avec eux, la victoire était quasi assurée.
L'enthousiasme était tel que Pierre Tanneau, fidèle supporter, composa même une chanson pour l'équipe sur l'air populaire de « C'est pour mon papa ».
